Jordy Kerwick

Né en 1982 à Melbourne, Australie
Vit et travaille à Albi, France

Le champ lexical figuratif de Jordy Kerwick est, à n’en pas douter, un prétexte à la peinture. Ses compositions, majoritairement vives et dont la perspective est quasi-inexistante, immortalisent des sujets complètement fantasmés et d’autres beaucoup plus autobiographiques, souvent au sein d’une même toile. Il reprend par ailleurs des thèmes classiques de la peinture, notamment les natures mortes et les vanités. Il y ajoute des éléments du quotidien aux connotations antagonistes comme les fleurs et les cigarettes, juxtaposant ainsi les aspects attrayants et grisâtres de la vie.
Son iconographie extrêmement reconnaissable est construite autour d’un ensemble d’éléments graphiques récurrents, tels des motifs, composés de cobras, de têtes de loups, de plumes, de femmes dénudées ou d’éléments végétaux. Les animaux prédateurs sont de plus en plus présents dans ses œuvres récentes, comme pour rappeler à l’Homme sa nature primitive.
Kerwick explore les relations intrinsèques de la peinture entre épaisseurs, couleurs et aplats. Grâce à un ensemble de techniques variées, allant de la peinture acrylique à l’huile en passant par la bombe aérosol ou le collage, les œuvres de Kerwick, brutes et sans excuse, sont empreintes d’une évidence sublimée par la richesse des textures et la profondeur des surfaces.

Son travail fait partie des collections du musée Reina Sofia, de Blanca et Borja Thyssen-Bornemisza et du ICA Miami, entre autres.
En 2023, Kerwick a présenté une exposition personnelle au Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid.