Kelsey Shwetz

Née en 1986 au Canada
Vit et travaille à New York, NY, États-Unis

Kelsey Shwetz a obtenu sa maîtrise en beaux-arts à l’université Columbia en 2022, où elle a également enseigné la peinture en tant que professeur adjoint. Elle a reçu à trois reprises la bourse de la Fondation Elizabeth Greenshields, ainsi que des subventions du Conseil des Arts du Canada et de la Fondation Mayer. Elle a reçu des bourses du Vermont Studio Center, de la famille Choy, d’Ellen Gelmen, de l’université de Columbia et de la résidence CanSerrat à Barcelone. Elle a exposé aux États-Unis, au Canada, en Slovaquie, à Stockholm et au Mexique ; ses expositions individuelles comprennent Half (Los Angeles), cadet capela (Paris) et Coulisse (Stockholm) en 2023.

La pratique de Shwetz s’intéresse à la nature, au climat, à la météo et à la mythologie. Situées dans la lignée de la peinture de paysage, ses toiles sont des espaces de croissance modifiée ou accélérée, de perspective inquiétante et de folie architecturale. Reconnaissant qu’un paysage entièrement imaginaire ou fantastique permet une distance froide entre l’image représentée et nos sentiments à l’égard du monde réel, Shwetz tisse des passages de la nature - y compris ceux créés par l’homme - qui sont reconnaissables, nous rappelant les parties tendres de notre monde que nous risquons de perdre en raison de l’indifférence écologique. La transformation occupe une place importante dans son travail, les espaces faits de matériaux et de temps disparates se fondent les uns dans les autres et les formes géologiques créent des portails et des changements dans l’espace de la toile elle-même. S’inspirant de l’architecture des cathédrales, du kitsch, des illustrations de science-fiction et, récemment, de la peinture néerlandaise du XVIIe siècle, Shwetz décrit une mythologie où les formes géologiques, la flore et le temps sont les protagonistes. La présence et la culture de l’homme sont souvent indiquées sans qu’un corps soit explicitement représenté. Elle peint des espaces liminaux ou des seuils psychologiques, une atmosphère où l’action vient de se produire ou est sur le point de se dérouler. Il n’y a pas de signe de cataclysme, mais il y a un pressentiment.